Les Noces de Figaro (Le nozze di Figaro), opéra-bouffe en 4 actes de Wolfgang Amadeus Mozart (1786)
Livret de Lorenzo Da Ponte
D’après Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
Direction musicale : Dan Ettinger, mise en scène et lumières : Giorgio Strehler, décors et costumes : Ezio Frigerio et Franca Squarciapino
Chef de cœur : Alessandro Di Stefano
Orchestre et chœur de l’Opéra national de Paris
À l’Opéra Bastille en mai et juin 2011.
Il Conte d’Almaviva : Christopher Maltman, La Contessa d’Almaviva : Dorothea Röschmann, Susana : Julia Kleiter, Figaro : Erwin Schrott, Cherubino : Isabel Léonard …
L’argument : La Rosine du Barbier de Séville est maintenant devenue la comtesse Almaviva. Son mari, toutefois, est loin d'être un modèle de vertu : il poursuit de ses assiduités la camériste de sa femme, Susanna, qui doit épouser Figaro entré au service du comte, et la fille de son jardinier, Barbarina. Il est toutefois concurrencé par le page Cherubino, qui est amoureux de toutes les femmes et en particulier de la comtesse. De son côté, la vieille Marcellina, aidée du docteur Bartolo et du maître de musique Basilio, veut empêcher les noces de Suzanne et Figaro, car ce dernier lui a fait une promesse de mariage.
Mon avis : Après Le Vaisseau fantôme, Le Lac des Cygnes et Akhmatova, c’est donc par Les Noces de Figaro que c’est achevé notre abonnement 2010/2011 à l’Opéra de Paris.
J’avais franchement hâte de voir cet opéra, moi qui, en lisant Beaumarchais, visualisait l’Amadeus de Milos Forman à quatre pattes en train de mimer Figaro qui mesure l’emplacement de son futur lit matrimonial, sous les yeux d’un Salieri médusé. Je n’ai pas été déçue.
C’est avec un décor, des costumes et une mise en scène très classique que la comédie de cet opéra-bouffe est recréée sur la scène de l’Opéra Bastille, et c’est très efficace puisque j’ai beaucoup ri, comme beaucoup de monde dans le public (public exécrable par ailleurs, qui applaudit à toutes les pauses en se croyant à un concert de variété, et par-dessus la musique encore).C'est d'ailleurs dans cette même mise en scène que France 3 l'avait diffusé l'hivers dernier.
C’est donc un moment super agréable, et hyper accessible pour les néophytes de l’opéra.
Et pour l’année prochaine ? Salomé de Strauss, La Force du destin de Verdi, Le Barbier de Séville de Rossini (hehe) et La Fille mal gardée, un ballet à l’Opéra Garnier ce coup-ci.