Et oui, un article « deubeul », parce que je tiens pas trop mes promesses côté rythme de publication (j’essaye, j’essaye !), et parce que ce sont deux films qui vont bien ensemble.
Zoolander, comédie américaine de Ben Stiller
Avec Ben Stiller, Owen Wilson, Will Ferrell, etc.
L’histoire : Le président de Malaisie décide d’augmenter le salaire minimum et d’interdire le travail des enfants, mettant en fureur toute l’industrie de la mode. Il est donc décidé de le faire assassiner, de préférence par un mannequin habilement manipulé. Qui de mieux pour se faire laver le cerveau que Derek Zoolander, star nouvellement déchue et surtout, sombre crétin…
Mon avis : le film est amusant, mais très loin de m’avoir fait hurler de rire comme je m’y attendais. En effet, à l’époque de sa sortie (2002) on m’en avait fait des critiques élogieuses. Je suppose que ce genre de comédie est très « dans l’air du temps » et supporte donc assez mal d’être vue presque 10 ans plus tard, lorsque les références des gags ne sont plus que de vagues souvenirs. Par exemple la collection « Derelicte » montrée dans le film s’inspire probablement de la collection « Clochards » de Galliano en 2000 (il défrayait donc déjà la chronique avec son mauvais gout). D’autres gags m’ont donc certainement un peu échappé, surtout du côté des centaines d’apparitions en guest star de tout le gratin d’Hollywood, dont je ne connais pas les trois quarts, ou à base de private joke incompréhensibles. Bref, ce genre de comédie, ça se regarde « sur le coup », et ensuite ça s’oublie très vite…
Même pas mal ! (Dodgeball: A True Underdog Story), comédie américaine de Rawson Marshall Thurber
Avec Ben Stiller, Vince Vaughn, Christine Taylor, etc.
L’histoire : Peter LaFleur est l’heureux et fauché propriétaire du club de gym bon enfant et sans prétention Average Joe’s. Rattrapé par le fisc, Peter devra céder son club au prétentieux White Goodman, propriétaire des rutilants Globo Gym, à moins de réussir à trouver 50 000 dollars. La seule solution crédible : participer à un tournoi de balle au prisonnier (dodgeball en anglais). C’est sans compter sur les connections de White Goodman…
Mon avis : Dodgeball est une bonne grosse parodie de la success story sportive, et à ce titre, elle est déjà un peu plus intemporelle que Zoolander. Je me suis donc plus franchement marrée. Bon, il faut dire aussi que rien ne me fait plus rire que les bons vieux gags du type « se prendre une porte » s’ils sont bien amenés (oui, je suis bon public), alors l’équipe de bras cassés qui se prend des ballons en pleine poire, ça fait facilement mon bonheur.
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