Aujourd'hui, je suis dans l'avion (là tout de suite, c'est moins glamour) mais comme la technologie, c'est la magie moderne, je te parle quand même d'une bonne adresse où je suis allée.

Angelina Rivoli

226 rue de Rivoli

75001 Paris

01 42 60 82 00

Angelina, c’est un super salon de thé trop classe et plein de touristes, avec un chocolat chaud de la mort qui tue.

Et bah figurez-vous qu’Angelina fait parti du programme de la Boite Futée (celle pour une « Dégustation »), et qu’une Boite Futée Dégustation, Monnômme en a eu une pour son anniversaire (il a presque un an, donc. Monnômme est quelqu’un de très organisé).

On m’avait dit le plus grand mal de ces boi-boites. Que les commerçants jouaient pas le jeu, et refusait de prendre les réservations. Qu’ils faisaient la gueule, et offrait des formules strict minimum pour forcer les gens à raquer les suppléments. Que parfois, on n’arrivait même pas à en trouver un qui vous laisse réserver avant l’expiration de la boi-boite. Et c’est vrai que le premier restaurant qu’on a tenté nous a envoyé promener parce qu’il avait depuis quitté le programme.

Mais quand on a appelé Angelina, aucun souci. Pas besoin de réserver, venez, c’est tout. On s’est donc pointé là-bas un samedi matin, vu que le chèque donne droit à un petit-déjeuner (sans le jus d’orange, en supplément, mais on a été prévenu à la commande, pas de surprise, donc, à part qu’un jus d’orange maison dans une maison classe, ça n’est pas donné). On a commandé un chocolat chaud, vu qu’ils déchirent tout : épais, onctueux, servi avec leur petit pot de crème… un délice qui m’a arraché des « hmmm » à chaque gorgée ! Avec le petit déjeuner, on a droit à des petits pains spéciaux, des mini-viennoiseries, et pour tartiner : du beurre, du miel et des confitures maisons.

Bref, une super bonne adresse qui vaut vraiment le coup (avec ou sans la boi-boite).

Des restos japonais, à Paris, il y en a des tonnes. Le truc, c’est que la plupart ne sont pas vraiment des restaurants japonais.

Je m’explique. La plupart sont en réalité tenus par des Chinois. Je n’ai rien contre les Chinois, mais venir du même continent que les Japonais ne les prédisposent en rien à maitriser leur cuisine, surtout quand on sait qu’ils partagent une histoire conflictuelle et se détestent cordialement. C’est un peu comme si aux États-Unis un Italien ouvrait un resto de spécialité alsacienne et de paëlla, sous prétexte que « tout ça, c’est l’Europe, c’est pareil ». Car en plus, ce genre de resto à tendance à tout mélanger, proposant sur sa carte des spécialités aussi bien japonaises que chinoises ou vietnamiennes, le tout avec des Pakistanais dans les cuisines. Je ne veux pas passer pour une snob élitiste, cet éclectisme est certes innocent, et ne tue personne (encore que, ceux qui ont vu les reportages d’Envoyé Spécial en ont encore froid dans le dos). Mais si on cherche à découvrir la cuisine japonaise traditionnelle et authentique, c’est mal parti.

Ces restos s’en tiennent en général à 4 spécialités japonaises (essayer de lister seulement 4 spécialités pour la France, ou un autre pays de votre choix. En regard des centaines d’autres qui existent, c’est un peu réducteur, non ?). Il s’agit bien sûr du trio sushi-maki-sashimi, et des brochettes. Penchons-nous sur ces spécialités.

Les maki font plutôt partis de la cuisine « populaire ». Comme je l’indiquais ici, on en trouve dans les bento de supermarchés. En revanche, vous n’y trouverez pas de « California roll », ni de surimi ou de vache qui rit dans ces maki, ce sont des inventions occidentales ! Ils seront en outre beaucoup plus gros que ceux que l’on trouve en France.

Les brochettes sont elles aussi populaires, on les trouve dans des resto-bar bon marchés. En revanche, loin d’en rester aux boulettes de poulet et bœuf au fromage, les japonais apprécient des saveurs très différentes, comme j’en parlais ici. Saveurs que vous ne trouverez certainement pas dans les restaurants parisiens ! Voilà qui explique certainement pourquoi vous verrez assez peu de ressortissants japonais dans ce genre de restaurants.

Quand aux sushi et sashimi … en trois semaines passés au Japon, je n’ai mangé qu’une seule fois des sashimis, et je n’ai vu qu’un seul restaurant qui proposait des sushi, dans les deux cas à des prix prohibitifs. Couper le poisson pour faire de « véritables » sushi ou  sashimi est en effet un art que les chefs sushi mettent des années à perfectionner (si vous voulez en savoir plus, je vous propose ce lien). Inutile de vous dire qu’aucune des grands-mères chinoises qui découpent du saumon entassé dans sa baignoire dans un « appartement-sushi » n’est un chef sushi !

D’ailleurs, ces spécialités sont relativement peu présentes dans les cartes des « vrais » restaurants japonais de Paris. Je parle bien sûr, les adeptes s’en doutent, des restaurants du quartier de l’Opéra à Paris. C’est en effet le long de la rue Ste Anne et de la rue Thérèse que vous trouverez les meilleurs restaurants japonais de Paris, avec des menus en japonais, des serveuses qui parlent à peine français, et des clients souvent japonais eux-mêmes (à priori, un bon gage de qualité). Selon les restaurants, vous pourrez tester des ramen, des okonomiyaki, des tempura, des curry rice, de l’anguille ou du yakiniku, et tout un tas d’autres spécialités japonaises, réellement cuisinées par des Japonais. Vous serez certainement étonnés de découvrir une ambiance et des saveurs très différentes. Un seul conseil : ne pas être très nombreux, et arriver tôt, car les restaurants sont petits et rapidement bondés !

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Pour conclure notre Repas de Thanksgiving.

Nous aurions pu refaire ma tarte au potiron, mais nous avons opté pour la tarte aux noix de pécan.

Nous avons suivi cette recette.

Malheureusement, elle n'est pas très claire. "Laisser épaissir mais pas trop" ?! Résultat, la préparation n'a jamais figée, nos noix de pécan baignant dans du sirop d'érable. C'est quand même très bon, mais c'est pas très pratique à manger. A revoir donc, avec une meilleure recette.

Voilà pour notre repas de Thanksgiving ! Bon appétit !

Premières recettes de ma série sur le Repas de Thanksgiving...

La dinde farcie

Alors vous imaginez bien, nous ne nous sommes pas amusé à acheter une dinde entière, à la farcir et à l'enfourner, cela serait bien trop épique, sans compter que nous n'étions pas si nombreux. Nous avons donc simplement préparé des escalopes de dinde à la poêle, et nous les avons servies accompagnées de farce.

Pour la farce, nous avons suivis les instructions de cette recette, moins le céleri-rave que nous n'avons pas trouvé dans nos superettes parisiennes. Lorsque la préparation a été prête, nous l'avons fait cuire à la poêle, puis nous l'avons arrosé avec un peu d'eau dans laquelle était dilué du bouillon de volaille, nous avons déposé les escalopes de dinde cuites par dessus, et nous avons enfournés le tout.

La sauce aux airelles

Nous avons utilisés une sauce surgelée de chez Picard, elle est très bonne.

Autrement, on trouve à présent des airelles en bocaux ou séchées dans nos supermarchés pour faire sa sauce soi-même.

La purée de patates douces

Egalement congelée chez Picard. Un vrai régal.

Pour accompagner ce plat, nous avions des petits pains au Maïs.

Et oui, les Japonais sont grands fans de riz au curry, plat qu'ils ont importé d'Inde via les Britanniques, et qu'ils ont depuis adapté à leur sauce, si je puis dire. Ça peut surprendre, vu qu'au Japon le riz est plutôt servi gluant et sans sauce. Mais le riz du curry rice est considéré en réalité comme un riz différent (d'où l'utilisation du mot anglais "rice" plutôt que du mot japonais "gohan" - qui signifie également "repas", on voit la place centrale qu'a le riz dans la gastronomie nippone). D'ailleurs, le curry rice est presque immangeable à la baguette : il vous sera généralement servi avec une grande cuillère.

Mais trève de bla-bla, venons-en à la recette.

Ingrédients

1 oignon

1 carotte par personne

1 pomme de terre par personne

de la viande*

du curry**

*Vous pouvez faire votre curry rice avec la viande que vous voulez. Il est habituellement servi avec du poulet, du porc, éventuellement frit, ou même des crevettes. Une version végétarienne est aussi envisageable.

**Pour faire la sauce curry, il vous faut faudra une préparation en tablette, (à droite) qu'on peut trouver dans les épiceries japonaises du quartier Ste Anne à Paris. Attention, il existe des versions plus ou moins fortes, comprendre plus ou moins épicées. Pour les débutants ou les palets fragiles, le niveau le plus bas sera suffisant, les habitués pourront prendre du niveau moyen. Il n'est pas conseillé de se lancer dans le niveau fort si on a pas d'entrainement (du type harissa au Tabasco pour le petit-déjeuner).

Préparation

Il y a des instructions en anglais au dos du paquet de curry, mais la première fois qu'on les a suivies, on s'est retrouvé avec une sauce beaucoup trop liquide. Pour une sauce plus onctueuse, voici la marche à suivre :

1/ éplucher et couper les carottes et les pommes de terre en petits morceaux.

2/ les faire cuire dans de l’eau bouillante, puis réserver.

3/ émincer l’oignon, le faire revenir à la poêle dans de l'huile.

3/ ajouter la viande à la poêle, et la faire cuire.

4/ dans une casserole, déposer les blocs de sauce curry, et ajouter progressivement de l’eau pour faire fondre les blocs et atteindre la consistance souhaitée.

5/ ajouter dans la casserole de sauce les légumes et la viande, et laisser mijoter.

6/ servir avec du riz.

Itadakimasu ! (Bon appétit !)