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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 21:07

Captain America, First Avenger, film de super-héro américain de Joe Johnston

Avec : Chris Evans, Hayley Atwell, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones…

 

L’histoire : New York, 1942. A son grand désespoir, Steve Rogers n’arrive pas à partir au front : avec sa frêle constitution, il se fait réformer. Ces multiples tentatives attirent l’attention d’un scientifique qui l’enrôle dans son programme expérimental. Devenu surhomme, Steve est baptisé "Capitaine America" et part à l’assaut d’Hydra, un groupuscule mené par le terrifiant Red Skull…

 

http://www.filmsfix.com/wp-content/uploads/2011/07/Captain-America-poster-France-749x1000.jpgMon avis : Je n'étais déjà pas forcément très motivée pour regarder un film sur un type déguisé en bannière étoilée sur patte, qui allait à n’en pas douter nous débiter les poncifs patriotiques habituels sur l’Amérique qu’elle est trop bien et même qu’elle sauve le monde. Cependant, je ne m’attendais pas à le trouver mauvais, même pour un film de super-héro.

 

A la toute limite, je pourrais passer l’éponge sur les Allemands qui se parlent en anglais, qui plus est avec de faux accents allemands (Red Skull est joué par l’américain Hugo Weaving) ; pour les Américains, les sous-titres, c’est dans les films intello, ce que ce film n’est clairement pas (mais alors, vraiment pas).

 

Je pourrais même presque passer sur les rayons de la mort bleu ciels. En effet, les hommes de l’Hydra (ce sont les méchants. Ils avaient pourtant des Nazis tout prêts sous la main, mais non, ils ont inventés ce groupuscule où on crie « Hail Hydra » en levant les deux bras - véridique) pulvérisent les braves GIs venus sauver l’Europe, à l’aide de rayons bleus que Red Skull a réussi à produire industriellement à partir d’un cube bleuté provenant  du dieu nordique Odin (je crois qu’ils ont mélangé des pages de Thor et de Captain America). Donc, au beau milieu des Alpes, en pleine deuxième guerre mondiale, Red Skull produit industriellement des lasers mortels dignes des Daleks. Bon. C’est de la science-fiction, hein. Serrons fort les dents et dans la foulée, essayons aussi de passer sur la Rolls Royce customisée, la navette spatiale et l’avion supersonique de Red Skull. C’est le cube bleu, il est trop fort ce Odin.

 

http://images.wikia.com/marvelmovies/images/4/44/Jet_3.jpg

Red Skull et sa technologie si crédible pour les années 1940

 

Bon, alors regardons le reste du scénario, hein, ça ira mieux.

 

Ou pas.

 

Le début est archi classique : on nous présente notre héro, gringalet mais qui a si bon cœur. Le pauvre ne plait pas aux filles, se fait tabasser et n’arrive pas à partir à la guerre où ça serait si chouette d’aller (hein ?). Il rencontre un scientifique qui a compris qu’il falsifiait ses demandes d’intégration, et qui en plus parle avec un très suspicieux accent allemand (l’acteur est pourtant le très américain Stanley Tucci). Cependant, Steve décide quand même de lui faire confiance lorsqu’il lui promet de lui permettre d’aller tabasser du Nazi (ce qu’au final, il ne fera jamais d’ailleurs, puisque c’est Hydra les méchants, on vous dit). Déjà, on voit que le héro n’a pas grand-chose dans le citron, mais bon, faut croire que le spectateur ciblé non plus.

 

Juste après avoir transformé notre gringalet en montagne body-buildé (rien que des solutions hyper-protéinées et de la muscu n’aurait pu faire, mais bon) le scientifique se fait tuer. Le projet est alors abandonné. Hein ? Bah oui, on ne peut pas recommencer l’expérience sans le savant. Ce gros lourd n’a donc pris aucune note, rédigé aucun protocole, rien du tout, même s’il bossait avec 12 autres types (dont Papa Stark, cf Iron Man). Du coup, que fait l’armée américaine de notre surhomme capable de courir aussi vite qu’une voiture ? Bah, rien. Au lieu de monter un commando pour larguer le type sur Berlin et tuer Hitler, elle le déguise en drapeau ambulant et le balance sur scène pour motiver les foules. A part ça, c’est eux les trop forts qui sauvent le monde, hein…

Mais Steve décide de se laisser pousser une paire lorsqu’il apprend que son pote est prisonnier d’Hydra : il part donc à sa rescousse (dans son costume bleu-blanc-rouge très discret) et prouve ainsi sa valeur aux lourdauds de l’armée. Après quoi il obtient le droit de monter une fine équipe avec laquelle il essaye de déjouer tous les plans de Red Skull. Ce qui aurait pu être la partie la plus intéressante du film, s’il ne s’était s’agit que de plans coupés montés à toutes allures. Ah, dommage.

 

http://4.bp.blogspot.com/_FYNHeqRjs3c/TIkENcL75eI/AAAAAAAADp4/uBqSlmz6Wkk/s1600/29zexq8.jpg

Indiana Jones et la Dernière Croisade aurait eu autrement plus de gueule

avec des motos comme ça...

 

Je passe les détails inintéressants (et déjà oubliés). Après le générique de fin, il y a une scène supplémentaire : Captain America se réveille après 70 ans passés sous la glace, façon Hibernatus. Et hop, bande-annonce de The Avengers, le film qui réunit tous les héros Marvel : Hulk, Iron Man (dont le deuxième opus se terminait sur une allusion à Thor), Thor (surpris ?), et notre désormais bien connu Capitaine étoilé. Voilà qui explique tout : ce film n’est qu’une vaste bande-annonce, destiné à nous présenté le dernier personnage qui nous manquait encore pour ce futur film multi-héros. Torché à la va-vite, pour pouvoir enchaîner sur le bouqet final. Ouais, ben avec tout ça, je ne suis pas bien sûre d’avoir envie de les voir, moi, ces Avengers

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