Cowboys et Envahisseurs

Cowboys et Envahisseurs (Cowboys and Aliens), western de science-fiction américain de Jon Favreau

Avec Daniel Craig, Harrison Ford, Olivia Wilde …

L’histoire : Arizona, 1873. Un homme se réveille en plein désert, complètement amnésique. Il porte un mystérieux bracelet métallique au poignet. Dans la ville voisine d’Absolution, il semble être connu pour avoir volé le colonel Dolarhyde. Mais alors que le Shérif s’apprête à l’embarquer, d’étranges lueurs survolent la ville, tandis que des habitants sont kidnappés…

Mon avis : on voit d’ici la réunion des producteurs dans un bureau d’Hollywood.

« Ouais, les films d’aliens envahisseurs, ils se passent toujours de nos jours. Et si c’était arrivé à une autre époque ?

- Ouais, bonne idée, genre, au far west ?

- Ouais, comme ça, c’est en même temps un film d’aliens, et un western ! »

Il y avait quand même un sacré potentiel de faire un nanard international.

Il faut admettre que le film s’en tire heureusement de manière plus honorable que cela. La première partie du film, notamment, arrive à très bien accrocher grâce à un truc tout bête : le mystère autour du personnage principal. Le film commence sur son réveil en plein désert, amnésique, et nous n’en savons pas plus que lui. Nous découvrons avec lui les bribes de souvenirs et tentons de recoller les morceaux au même rythme que lui.

Mais le film m’a un peu perdu vers le milieu, lorsque la troupe sur la trace d’un alien perdu est capturé par des indiens (sans spoiler, la révélation sur le personnage d’Ella, jouée par Olivia Wilde, est un peu too much pour moi). Qui plus est, c’est à partir de cette seconde moitié que le film retombe dans les classiques du genre : le vieux meurt, mais pas le chien, le bougon raciste (joué par Harrison Ford) a finalement bon cœur, le fils immature en prend de la graine… On retombe sur les poncifs habituels qu’Hollywood a usé jusqu’à la corde. Un peu dommage, mais ça reste décent.